Ces derniers temps je suis fatiguée. J’ai besoin de sommeil. Mon fils me réveille toutes les nuits depuis pratiquement sa naissance et j’accumule plusieurs trains de sommeil de retard. L’impuissance des anti-cernes et des masques de beauté me prouve que le mal est profond et qu’il est difficile à éradiquer.
J’ai besoin de sommeil. Je les aime tellement ces heures à somnoler, rêver, sommeiller, m’assoupir, être dans les bras de Morphée, fermer l’œil, roupiller. Bref, pioncer. On ne se rend compte de cela que lorsque l’on en est privé. J’envie désormais ces petits instants où j’aurais pu m’assoupir et faire une petite sieste mais j’ai préféré vaquer à d’autres occupations. Quelle ineptie.
Comme si les dégâts visuels et externes n’étaient pas un supplice suffisant, fallait-il que cette fatigue détruise à petit feu également mon intrinsèque. Adieu patience, adieu tolérance, adieu courtoisie. Désormais, je suis un peu aigrie, fort énervée et fichtrement sujette aux sautes d’humeur. À moins d’une cure expresse détente dans un SPA revigorant avec nounou, mieux vaut éviter de me chatouiller. J’ai tant besoin de sommeil.
Bougre. Même ma créativité en prend un coup. Ma tête fourmille d’idées à mettre sur papier mais mon moi fatigué, cerné jusqu’au genoux, n’arrive guère à sortir quelque chose de cohérent de ce capharnaüm d’élucubrations. J’ai profondément besoin de sommeil.
Je rêve de cette douce couette qui m’étreint et m’enlace, me protège et me rassure. Cette fatigue me dévore car elle n’est plus si physique, elle est dorénavant psychique. Tout s’accumule, tout se mélange. Dans ce chahut s’ajoute des situations, des âmes et des accrocs qui oppriment ma vitalité et ébrèchent légèrement mon optimisme légendaire.
Joie de vivre, tu restes présente. Fidèle alliée de ma vie. Mais la fatigue vient dès lors te déstabiliser. Médecine douce, sortilège, solution ou incantation je recherche ce qui pourrait m’aider à traverser cette phase, qui n’en est finalement plus une, tant elle dure. Hypnos, je t’en conjure, vient épauler mon fils et prête moi main-forte. Vient nous secourir pour qu’à présent je puisse dormir d’un sommeil profond et abondant.
J’en appelle également à mes lecteurs ou lectrices passés par ces complications. Si des solutions existent, partagez-les. Si dans vos mots, vous pourriez soigner mes maux, je vous devrais dès lors une reconnaissance éternelle.
Sur ces paroles, je clos mon billet d’humeur et je vous souhaite à toutes et à tous, une somptueuse nuit de sommeil (tant que vous le pouvez).
Karen
Salut,
J’ai un “truc” pour cette fatigue hivernale : 3gtes d’huile essentielle de menthe poivrée par litre d’eau. Ça booste si tu fais une activité sportive aussi. Je suis naturopathe équin et j’ai tout testé sur moi 😀
Bon, je précise que ça ne solutionnera pas le problème de fond. Courage
Merci beaucoup! Je vais essayer alors. Je veux tester tout ce qui pourrait m’aider à être moins fatiguée. Encore merci de ton aide et de tes conseils. 😊